La trahison de Judas par corruption
Dans cet extrait de la série Netflix intitulée «The Chosen», Caïphe, le Grand Prêtre juif, reçoit pour la première fois Judas Iscariote afin de le convaincre de livrer Jésus à l'autorité romaine avant que la Pâque juive ne commence à Jérusalem. C'est évidemment contre monnaie sonnante et trébuchante que le disciple accepte d'indiquer où se cache Jésus de Nazareth, prétextant que si ce dernier prétend être celui qu'il est, à savoir le Fils de Dieu, il lui sera loisible de montrer toute la puissance divine qui est la sienne. Il ne pensait pas si bien dire puisque sa corruption veule fut le germe déviant qui engendra l'injustice originelle et fondatrice du Christianisme. Quant à son patronyme, il est définitivement honni parce qu'indissociable de la trahison dans laquelle il se compromit pour trente pièces d'argent (Mathieu 26.15 et 27.3).
Starmania souffle ses 45 bougies
De grandes interprètes francophones se sont données le mot pour fêter cet anniversaire à Montréal devant Luc Plamondon, co-auteur de cette comédie musicale avec le regretté Michel Berger. Ici, extraits du titre "Petite musique terrienne" suivie de "Complainte de la serveuse automate" chantés par Isabelle Boulay, Diane Tell, Véronique Dicaire, Anne Sila et Élodie Frégé.
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Ces Chinois qui font marrer, savent-ils rire d'eux-mêmes ?
C'est une question qu'on ne se posait pas face à Bun Hay Mean, dit Le Chinois marrant, disparu tragiquement en juillet dernier après avoir expérimenté d'un peu trop près la gravité de sa douce folie... R.I.P. ! À l'opposé, dans le film Un Cuento Chino de Sebastián Borensztein (Prix Goya du meilleur film étranger en langue espagnole en 2012), Ricardo Darin tente de secouer le bambou chinois face à des agents diplomatiques qui, manque de bol (de riz), n'ont pas du tout envie de plaisanter.
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Les remparts contre la tyrannie
Dans la Grande Librairie animée par Augustin Trapenard (avec l'apparition d'Hannah Arendt dans une interview de 1974), la politologue Asma Mhalla et le sociologue Gérald Bronner nous mettent en garde sur les dangers orwelliens qui menacent notre civilisation européenne, tout en rappelant opportunément que nous sommes les seuls détenteurs d'un soft power remarquable qui est celui de l'art sous toutes ses formes, de la raison des Lumières et de l'émotion humaniste qui, face aux tyrans d'où qu'ils viennent, est indissociable de notre identité profonde qui en aucun cas, comme l'a écrit Albert Camus, ne se résignera à vivre à genoux. Fasse qu'ils soient tous entendus !
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Seasons in the Sun (1973)
Qui ne connaît pas ce tube planétaire qui à ce jour, toutes reprises confondues, dépasse les cents millions de vues sur YouTube ? Son auteur d'origine n'est rien moins que le grand Jacques Brel qui en 1961 compose et chante "Le Moribond", une mise en scène caustique et joyeuse visant à organiser ses funérailles et régler ses comptes avec l'adultère de sa légitime épouse. Lorsque la musique du Belge tombe dans l'oreille du Canadien Terry Jacks, il tente de la faire chanter par les Beach Boys. Faute d'y parvenir, Terry Jacks en fait alors une nouvelle version avec des paroles anglaises qu'il sort en 1973 et qui, après le thème des funérailles, devient subtilement celui d'un psaume sur la résurrection. C'est cette version qui, soixante ans plus tard, fait encore l'objet de multiples reprises.
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Quand le divin se substitue au mauvais sort...
Bien qu'écrite et composée par le musicien de country Don Gibson en 1958, le titre «I can't stop loving you» fut reprise par une kyrielle d'artistes dont Ray Charles qui l'enregistra en 1962 en RnB, y ajoutant des chœurs féminins baptisés Les Raelettes. Vingt ans plus tard, Paul McCartney et Stevie Wonder chantèrent en duo le titre «Ebony and Ivory» faisant référence aux touches noires et blanches d'un clavier si indispensables à l'harmonie d'un piano, tout comme celle qu'il faut pouvoir sauvegarder dans une société multi-ethnique et culturelle, ce que la présidence de Barack Obama a su faire en invitant les deux artistes à la Maison Blanche en 2010.
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Je pardonne (pero recuerdo todo)
Zaz nous apporte en cette année 2025 une nouvelle chanson au devenir "monumental" sur le délicat sujet du pardon. Sa magnifique interprétation (en live sur Europe 1) ne doit pas éclipser pour autant son véritable auteur qui est un jeune artiste belge répondant au nom de Noé Preszow et dont la précocité à la belle écriture est remarquable. Enfin, on ne résiste pas à l'envie de réécouter le duo magique de l'Américain Ben Harper (spécialiste de guitare lapsteel ou slide hawaïenne) et de la Brésilienne Vanessa da Mata qui, en 2008, nous ont envoûtés avec leur titre "Good Luck/Boa Sorte"
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Dr Jeckyll & Mr Hyde
Dans l'émission "Burger Quiz" d'Alain Chabat, les participants sont confrontés à un questionnaire sur la figure légendaire créée par l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson, connu également pour son roman d'aventures L'île au trésor. Comme d'habitude, ce sont des pépites d'humour jubilatoire que ces participants "hors normes" vont déclencher sur le plateau de l'émission, non sans avoir regardés au préalable une fausse réclame pleine d'autodérision.
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