23 mai 2025

Le Sahara vert face au réchauffement climatique


La Youtubeuse Elsa Galinier sur le site " Passeport pour hier" nous explique l'étrange phénomène climatique qui s'est produit il y a environ dix mille ans avant notre ère où le Sahara actuel n'était pas un désert, mais une région irriguée et plutôt verdoyante avec de nombreuses colonies humaines qui pêchaient, cultivaient ou s'adonnaient au pastoralisme au vu de la végétation qui s'y trouvait. Alors, par quel phénomène le Sahara s'est-il transformé par la suite en désert tel que nous le connaissons aujourd'hui, sachant que ledit phénomène n'est assurément pas dû à l'Anthropocène (rappel: époque géologique caractérisée par l'impact majeur que les activités humaines ont sur l'environnement et le climat) et aux gaz à effet de serre qui sont émis depuis la Révolution industrielle jusqu'à ce jour, soit à peu près cent cinquante ans. Ce phénomène du Sahara vert mis en évidence par la paléoanthropologie a une cause astronomique identifiée pour la première fois dans l'Antiquité et qu'on appelle la précession des équinoxes ou plus globalement Les cycles de Milankovitch. Il est dû au fait que la Terre tourne autour du Soleil, comme le fait la rotation d'une simple toupie tournoyant sur elle-même, et que l'axe de rotation des pôles de 23,5 degrés par rapport au Soleil, qui est à la cause de l'existence des saisons, ondulent très graduellement sur une période de vingt six mille ans au point de basculer sur son axe de rotation. Cela explique en partie les diverses périodes de glaciation que la Terre a vécues, mais également le fait que les solstices d'hiver et d'été finissent pas s'inverser entre les hémisphères nord et sud, mais assurément sans effet sur le calendrier (même si on ne sera plus là pour le vérifier)  qui lui sera ajusté graduellement aux cycles du Soleil et des saisons. De cette singularité cosmique récurrente, on pourrait en déduire que le réchauffement climatique prédit actuellement par le GIEC (Groupement d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) et susceptible d'augmenter jusqu'à près de 6 degrés d'ici à 2100 pourrait être atténué par ce maëlstrom de flux d'énergie contraires qui, pour le coup, pourrait donner raison aux climato-sceptiques d'aujourd'hui qui ne pensent qu'à forer partout où cela s'avère rentable et s'enrichir sur les énergies fossiles de toute nature. Pourtant, il n'y a aucune chance que la précession des équinoxes qui se déroule sur vingt six mille ans puisse un tant soit peu freiner le réchauffement climatique actuel et potentiellement exponentiel qui se produit sur des décennies ou, pire, plusieurs siècles. Car, si cette précession des équinoxes n'ajoute pas d'énergie sur la Terre, mais la redistribue par l'inversion progressive des saisons, les gaz à effet de serre, eux, à l'image d'une Cocotte-Minute, accumulent et emprisonnent l'énergie solaire qui n'a plus de soupape pour s'échapper vers l'espace. Sans l'arrêt rapide des émissions carbones, la Terre, par l'élévation de sa température, se rapprochera ainsi lentement mais sûrement de sa petite sœur Vénus qui, au fil des millénaires, est devenue une fournaise à plus de quatre cents degrés Celsius. En conclusion, s'il nous faut compter sur une dynastie Trump, il subsistera probablement des descendants d'Elon Musk (et peut-être Musk lui-même si le transhumanisme performe aussi bien qu'il l'espère [lire l'article: Transhumanisme, le dogme des malins ou des crétins]) pour se réfugier sur Mars, la coloniser et sauver ainsi le peu et le piètre de ce qu'il restera alors de notre "Humanité".

09 mai 2025

LGBT : Au Royaume-Uni, n'est pas femme qui veut ! Tandis que Genève sollicite des enfants contre les cyberviolences.

@brutofficiel La Cour suprême britannique a décrèté que la définition légale d’une femme repose sur le sexe biologique et non le genre. #sinformersurtiktok #lgbt #loi #trans ♬ son original - Brut.

Dans un arrêt récent, la Cour suprême du Royaume-Uni a statué qu'aux fins de la loi sur l'égalité de 2010, la définition juridique de « femme » désigne une personne née biologiquement de sexe féminin. Cela signifie que les femmes transgenres ne sont pas (ou plus) incluses dans cette définition juridique spécifique au sens de cette loi et ne pourront plus se prévaloir d'un changement de sexe pour être acceptés dans un cadre qui n'autorise pas la mixité. On se souvient du tollé qu'avait provoqué en Écosse le cas Adam Graham, condamné pour deux viols sur femme, et qui, avant son incarcération, avait choisi de changer de genre pour s'appeler Isla Bryson et purger sa peine de huit années pour viols, comble de l'indignation, dans une prison pour femmes. Sans discrimination envers le mouvement LGBT, voilà une décision pleine de bon sens et un retour aux fondamentaux qui a le mérite de poser des limites claires à l'exercice de la transidentité pour ne pas aboutir à des situations totalement ineptes favorisant toute sorte d'abus. Si chaque adulte conserve sa liberté de mener pour lui-même une quête identitaire, il ne saurait le faire en prenant le risque de défier outrageusement le sexe que la Nature lui a pourtant attribué à sa naissance. Car, il s'agit d'équilibres délicats qui nécessitent patience et prudence avant d'être perturbés irrémédiablement dans la hâte. Tout le contraire de la société libérale, consumériste, frénétique et névrosée, dans laquelle nous gogeons.


Mais, voilà qu'au même moment la Ville de Genève croit judicieux d'organiser une campagne d'affichage contre "l'homophobie, la biphobie et la transphobie" avec le slogan "Ensemble contre les cyberviolences envers les personnes LGBTIQ+!" Concernant l'homophobie, j'ai tendance à plaindre presque autant les homophobes que leurs victimes, car j'ai cet étrange sentiment que derrière la plupart des homophobes revendiqués se cache une homosexualité refoulée et dont la corrélation scientifique a été mise à jour par le chercheur Henry Adams en 1996. Pour ce qui concerne la biphobie, il s'agit du rejet de personnes acceptant d'avoir des relations à la fois hétéro et homosexuelles, sans qu'on sache si cette double attirance est authentique et durable ou si elle résulte d'avantage d'un trouble provisoire, voire d'une déviance qui pourrait aboutir à des pratiques sexuelles socialement beaucoup moins tolérées, telle la sexualité de groupe (libertinage, échangisme, triolisme, etc.), parce qu'elles s'opposent au modèle judéo-chrétien monogame dominant (Mt 19:4-6, 1 Co 7:2-4). Quant à la transphobie, elle est plus que regrettable dans la mesure où il s'agit du rejet de personnes voulant ou ayant changé d'identité sexuelle, avec le risque toutefois de ne jamais pouvoir être reconnu juridiquement si la décision britannique évoquée supra devait se généraliser. Au reste de l'acronyme "LGBTIQ+", le «I» signifie intersexuation et désigne les individus nés avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux définitions typiques de « mâle » ou « femelle »; cela peut concerner l'anatomie, les chromosomes ou les hormones. Pendant longtemps, les personnes intersexes ont été marginalisées et ont parfois subi des interventions médicales non consenties (probablement parce qu'elles étaient mineures) visant à les «normaliser», sans d'ailleurs que cela ne remette en question leur identité de genre ou orientation sexuelle. Quant au «Q», il vient du mot anglais «queer» que l'on peut traduire par étrange ou bizarre. Formulé comme stigmatisant au début, il est devenu par la suite un mot fourre-tout désignant toutes les catégories précitées, mais également les personnes non binaires, asexuelles, pansexuelles et aromantiques. Et, s'il fallait oublier quelqu'un, cela ne saurait se produire, car il y a encore le «+» qui vient conclure cette litanie pour couvrir cas échéant toute autre singularité en mal de reconnaissance. Ouf, comme l'amour, n'en rajoutez plus, la coupe est pleine !